#1080 – Avispa Fukuoka : アビスパ

Avispa. En 1982, les employés de la société de sécurité, 中央防犯アクトサービス株式会社 (Chuuoubouhan Co), décidèrent de fonder un club de football sous le nom de 中央防犯サッカー部 (Central Crime Prevention Soccer Club) dans la ville de Fujieda. Les joueurs amateurs travaillaient la nuit comme agent de sécurité et s’entrainaient en journée. Malgré cette double charge de travail, ils parvinrent à hisser le club en seconde division en 1991. Deux ans plus tard, ils atteignirent la première division. En 1995, le club devint membre de la J League mais ne possédant pas de stade répondant aux standards de la ligue dans la ville de Fujida, il déménagea à Fukuoka. Il prit alors le nom de Avispa Fukuoka.

Avispa est un mot espagnol qui désigne la famille des guêpes (guêpes, frelons, bourdons …). Le terme dérive des mots latins vespa, qui signifie « guêpes » , et avis, qui signifie « oiseau » ou « chose qui prend son envol » . La volonté de la direction était que l’équipe s’inspire de l’insecte et se caractérise par de l’agilité, de la précision et du travail d’équipe. L’insecte s’est répandu dans les différents symboles du club. Dans l’écusson, une lance dirigée vers le bas caractérise une piqûre d’abeille (équivalent à une attaque violente). Le nom de l’équipe s’écrit avec une police fluide décrivant la trajectoire d’une abeille en vol, comme un parallèle avec les mouvements libres des joueurs et du ballon sur le terrain. Les mascottes sont évidemment des abeilles. Par un vote du public, la mascotte mâle dénommée Abby-kun (アビーくん) naquit, suivi en 2000 par son alter égo féminin, Bibby-chan (ビビーちゃん). Le 10 août 2003, il se marièrent et en 2021, ils eurent un enfant « ubi-kun » (スビーくん).

#1075 – Grêmio Barueri : Abelhão

Les abeilles. Fondé le 26 Mars 1989, le club représente Barueri, une ville à la périphérie Nord-Ouest de la métropole de São Paulo. Au début de l’année 2010, après des divergences politiques entre les anciens propriétaires du club et la municipalité de Barueri, le club déménagea à l’ouest de São Paulo, dans la ville de Presidente Prudente mais finalement revint dans sa ville d’origine le 11 mai 2011.

Le club se choisit comme mascotte un animal assez peu utilisé par les autres clubs sportifs brésiliens, l’abeille (EC São Luiz a un bourdon comme mascotte). L’insecte véhicule de nombreuses valeurs que le club voulait défendre. L’abeille exprime la simplicité, la force du travail collaboratif et la production de richesse. En effet, si une abeille seule apparaît petite et faible, lorsqu’elles sont en groupe, elles deviennent fortes et capables de réaliser des travaux importants. Plusieurs de leurs piqures peuvent abattre un gros animal, même un homme. Enfin, la ruche produit du miel, un produit naturel et sain mais également de la gelée royale, les deux produits représentant une grande valeur économique. Humilité et travail d’équipe pour obtenir un résultat riche, ce sont les valeurs que la direction souhaitait.

#998 – Alemannia Aix-la-Chapelle : Kartoffelkäfer

Les doryphores. Oui, ce petite insecte, ennemi bien connu des cultivateurs de pomme de terre, à l’aspect peu séduisant, est le surnom d’une équipe de football. Or, son aspect est à l’origine direct du surnom des joueurs d’Aix la Chapelle. Ses œufs sont de couleurs jaune vif. À l’état de larve qui mesure environ 1 cm de long, l’insecte est rouge orangé avec des stigmates noirs sur les côtés. Puis, à ,l’âge adulte, il arbore une carapace jaune rayée de bande noire dans le sens de la longueur. Or, les couleurs du club sont le noir et le jaune. Et pendant de nombreux années, le maillot d’Alemannia était rayé de bandes noires et jaunes. De quoi rappeler ce coléoptère que les allemands venaient de découvrir. En effet, l’aire d’origine du doryphore se situait au Mexique central. Puis, au XIXème siècle, il se propagea aux Etats-Unis à partir du Sud-Ouest et attint l’Europe, par la région de Bordeaux, dans les années 1920. A l’aube de la Second Guerre Mondiale, le Doryphore s’installa en Allemagne.

A la fin du XIXème siècle, les étudiants de 3 lycées de la ville, Kaiser-Wilhelm-Gymnasium, Oberrealschule et Realgymnasium, se rencontraient régulièrement sur une aire de jeux de la rue Franzstraße. En mai 1900, ils décidèrent de fonder un nouveau club. Dans un Empire Allemand naissant (sa proclamation datait de 1871, soit à peine 30 ans avant), le sport était un catalyseur de la jeunesse et un moyen d’y affirmer l’identité d’une nation. Ainsi, de nombreuses nouvelles associations sportives firent le choix de s’approprier ou de se référer à des symboles forts d’une prétendue éternelle nation allemande. Dans le nom de clubs, ce choix fut flagrant : Borussia qui signifie Prusse en latin (à Dortmund, Mönchengladbach et un club de Berlin), Preussen qui signifie prusse en allemand (à Hamm et à Berlin), Germania nom latin de l’Allemagne (à Berlin, Brême, Francfort, Mühlhausen, Mannheim et Braunschweig), Arminia, en rapport avec le chef barbare Arminus, présenté comme un héros national (à Bielefeld), Teutonia détivé du peuple germanique Teuton, parfois synonyme d’Allemagne (pour un club de Berlin) et Deutscher, Allemand en allemand (à Hannovre). Pour les étudiants-fondateurs d’Aix-la-Chapelle, le choix se porta sur un peuple germanique qui fut présent dans la région d’Aix-la-Chapelle, les Alamans.

Pour les couleurs, la décision fut plus facile puisque les couleurs de la cité du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie sont le noir et le jaune. Elles sont tirés directement des armes de la ville qui représentent, sur un fond jaune, un aigle noir, copie quasi-parfaite des armoiries du Saint-Empire romain germanique (d’or, à l’aigle déployé à bec de sable et membré de gueules). Cette tradition de l’aigle noir sur fond jaune comme armes d’une ville était largement diffusée au sein du Saint-Empire tels que pour les villes de Besançon (France – ville impériale en 1290), Dortmund (Allemagne – ville impériale en 1236), Essen (Allemagne – ville impériale en 1377), Lübeck (Allemagne – ville impériale en 1226), Nimègue (Pays-Bas – ville impériale en 1230), Nördlingen (Allemagne – ville impériale en 1215) ou Reutlingen (Allemagne – ville impériale vers 1240). En effet, la cité qui obtenait le statut de ville-libre ou ville impériale, n’était plus soumis à aucun souverain local mais dépendait directement de l’Empereur. Cette grande liberté se traduisait donc dans les armoiries en reprenant le bouclier du Saint-Empire. L’avantage pour les fondateurs étaient donc d’honorer les couleurs de la ville tout en revendiquant une identité allemande, en se référant au Saint-Empire.

#876 – Sheriff Tiraspol : осы

Les guêpes. Pour ceux qui connaissent les recoins des coupes européennes, le club moldave n’est pas un inconnu, plus en raison de son nom que de ses exploits. Trouver un digne représentant de la conquête de l’Ouest à l’Est de l’Europe, ce n’est pas banal. Son nom provient de son actionnaire bienfaiteur, l’un des plus puissants conglomérats de la région séparatiste de Transnistrie, Sheriff. Ce dernier possède un réseau de stations-services, une chaîne de supermarchés, un média, une maison d’édition, une entreprise de construction, un concessionnaire Mercedes-Benz, une agence de publicité, une fabrique de spiritueux, des réseaux de boulangerie ainsi qu’un opérateur de téléphonie.

Fondé en 1996, l’appui financier de son actionnaire, Sheriff, fut déterminant dans l’ascension du club. En 2000, démarra pour le club un règne sans partage sur le football moldave. De 2000 à 2010, Sheriff rafla tous les titres de champion de Moldavie ainsi que 6 coupes de Moldavie. Pour fêter le 10ème titre de champion en 2010, le club ajouta à son blason traditionnel (une étoile de sheriff) une étoile, à la façon des clubs italiens ou d’autres à travers le monde. Ce ne fut pas le seul changement puisqu’il fut décidé de doter le club d’une mascotte. Trois propositions émanèrent : un sheriff (naturellement étant donné son nom et ses symboles), un tigre et une guêpes (les deux derniers présentant des couleurs fidèles à celles du club, jaune et noir). En mai 2010, l’insecte fut désigné car, à la fois, les joueurs portaient les mêmes couleurs que l’animal et surtout ils piquaient leur adversaire comme la guêpe ses ennemies. Dès lors, à chaque début de match, une mascotte en forme de guêpe venait encourager les joueurs et chauffer les supporteurs. Résultat, au bout d’un moment, la presse commenca à appeler l’équipe тираспольские осы (guêpes de Tiraspol) puis simplement осы (guêpes). 

#803 – Brentford FC – the Bees

Les abeilles. Avec cette magnifique abeille en majesté sur l’écusson du club, ce surnom s’est imposé pour le club quasiment au début de son existence. Mais, ce n’est pas sa présence sur le blason, ni même l’utilisation de maillot rayé par le club (dont les couleurs ne furent jamais proches de celles des abeilles) qui furent la source d’inspiration de ce surnom. Fondé en 1889, il apparut dans les années 1894-1895 alors que l’équipe comptait dans ses rangs un attaquant d’une vingtaine d’année dénommé Joseph Gettins. Il connaîtra une certaine renommée avec Millwall et Middlesbrough mais dans ces années 1890, il était encore qu’un jeune étudiant du Borough Road College. Lors d’un match, ces camarades de l’école vinrent le voir jouer et scandèrent des tribunes le cri de guerre du collège « buck up Bs » (bougez vous les B – B pour Borough). Mais, le lendemain, les journalistes dans leurs articles retranscrirent mal le chant et le transformèrent en « buck up bees » (bougez vous les abeilles). Et voilà donc plus de 120 ans que ce malentendu perdure. Le blason fit référence à ce surnom qu’à compter des années 1970. D’abord sous forme d’une ruche puis en 1973 avec une abeille. L’actuel date de 2017 et souligne particulièrement l’identité du club en tant que « The Bees » .

#605 – Stella Club Adjamé : les Magnans

Les magnans est le nom local des fourmis, originaires d’Afrique centrale et orientale, connues sous le nom scientifique de Dorylus. Ce surnom est commun pour l’équipe du Stella mais malheureusement son origine est inconnue. L’explication qui peut être avancée porte sur le quartier de résidence du club. En effet, club d’Abidjan, il est surtout celui du quartier-commune d’Adjamé au Nord de la capitale. Son nom signifie « lieu de rencontre et d’échanges » en langue Atchan ou Ebrié et effectivement c’est l’un des plus importants lieux de confluence d’Abidjan voire même du pays. Tout d’abord, le quartier fut fondé par le peuple des bidjan ou djemian, après une migration de l’actuel Zoo d’Abidjan, aux rives du quartier du Plateau en passant par l’emplacement actuel d’Adjamé. Depuis, le quartier abrite près de 400 000 habitants et peut accueillir plus de 2 millions de personnes en journée. En effet, Adjamé est le plus grand carrefour commercial de Côte d’Ivoire, grace à ses nombreux marchés et sa gare routière. Cette dernière, la plus importante du pays, est le lieu de départ de nombreuses lignes de cars qui desservent le pays tout entier. Migration originelle, population importante … des caractéristiques que l’on retrouve pour la race des fourmis magnans. Ces fourmis vivent dans des fourmilières pouvant compter jusqu’à 20 millions d’individus et formant une activité vive. Lorsque la nourriture se fait plus rare autour de la colonie, elles migrent, formant une colonne importante. Ainsi, ces similarités peuvent avoir été à l’origine d’un des plus fameux clubs de Côte d’Ivoire.

#531 – FC Lahti : Mustat kuhnurit

Les bourdons noires. Le kit (maillot, short et chaussette) intégralement noir que porte les joueurs contribua à la naissance de ce surnom. En 1996, deux clubs de Lahti, FC Kuusysin et Reipas Lahti, évoluaient respectivement en première et seconde division. Toutefois, ils connaissaient des difficultés financières et, poussés par le Maire de la ville et la communauté des affaires, ils fusionnèrent pour donner naissance au FC Lahti. Le choix de la couleur noire, qui constitue aujourd’hui encore un marqueur fort du club, fut plébiscité par les fans. En revanche, le bourdon n’est pas uniquement noir et l’association avec cette insecte résulte d’un journaliste, qui voulait qualifier la vie du club. En effet, les bourdons mâles (aussi bien les faux bourdons que les bourdons) ont une fonction limitée au sein de la ruche. Alors que les femelles travaillent, les bourdons mâles flânent pour uniquement réussir un accouplement à la fin du printemps. Ainsi, le journaliste-écrivain, Kalle Veirto, dans ses articles au début des années 2000 dans le quotidien Etelä-Suomen Sanom, surnomma les joueurs, les bourdons. En effet, le comportement du club faisait penser à cet insecte. Le FC Lahti débutait les saisons difficilement, mais améliorait son jeu et ses résultats au fur et à mesure que le temps se réchauffait (la compétition se déroule l’été d’avril à octobre). Cette moquerie devint rapidement un symbole pour le club. En 2013, le chanteur Konsta Hietanen, ancien joueur des équipes de jeune, avec le groupe Osmo’s Cosmos, reprit ce symbole en sortant une chanson « Kuhnurit saalistaa » (La chasse aux bourdons) ainsi qu’un dessin de bourdons.

#460 – Watford FC : the Hornets

Les abeilles. Ce surnom provient des maillots jaunes et noirs portés par les joueurs qui rappellent l’insecte volant. Remontons aux origines du club à la fin du XIXème siècle, qui demeurent toutefois confuses même s’il existe une histoire officielle. Henry Grover forma Watford Rovers en 1881 et son club reprit le flambeau de l’ancienne meilleure équipe de la ville, Hertfordshire Rangers, qui disparaissait en 1882. Le club remporta plusieurs compétitions locales et régionales et même en 1889, un trophée plus prestigieux, la County Cup. Puis, pour des raisons financières (en particulier pour trouver un lieu où jouer), le club connut une série de fusion, en 1890 avec West Herts Cricket & Football Club & Ground puis avec Watford St Mary’s en 1898, pour donner naissance à Watford FC. Les 3 clubs portaient des couleurs différentes (Rouge, noir et vert pour les Rovers en 1890, Jaune, rouge et bleu pour West Herts et Bleu et blanc pour St Mary’s) mais avaient pour point commun d’avoir un maillot rayé verticalement. Ceci est peut-être à l’origine du premier kit du club en 1898, avec un maillot rassemblant une combinaison de couleurs « éblouissantes ». Ce dernier était à rayures vertes, rouges et jaunes verticales, accompagné d’un short noir. Puis, en 1901, les rayures devint horizontales, ce qui amena un premier surnom au club : the Wasps (les guêpes). Après cette explosion de couleurs, le club apparût plus sobre de 1910 à 1924 avec un maillot et short blanc et noir (parfois uni, parfois rayé). En 1924, le cup opta pour un maillot bleu (ciel d’abord puis royal) et un short blanc jusqu’en 1938. Ce changement de couleur produisit également un changement de surnom : the Blues (les bleus). En 1959, après plusieurs saisons en 4ème division, le club accéda à l’échelon supérieur. Cette montée s’accompagna d’un nouveau changement de couleurs, avec un maillot doré et un short noir. Comme le surnom de Blues n’était plus adapté, les fans votèrent pour un nouveau, the Hornets, en référence aux nouvelles couleurs. Peut-être que les souvenirs du surnom de Wasps, inspirèrent les supporteurs pour voter pour ce nouvel insecte. En 1976, le rouge s’introduisit sur les maillots et le jaune remplaça le doré. Ces changements n’eurent pour une fois aucune incidence sur le surnom.

#201 – Argentinos Junior : el Bicho, los Bichos Colorados

La punaise, les punaises rouges. Ce surnom fut attribué par un journaliste au club dans les années 50. Club amateur reconnu et triomphant, Argentinos Junior négocia mal le virage du professionnalisme dans les années 30. Participant à la création du championnat professionnel, les charges salariales des joueurs plongèrent le club dans les difficultés économiques et connut le déclin sportif en sombrant en seconde division argentine. De 1937 à 1955, le club se débâtât dans les divisions inférieures. En 1956, Argentinos Junior remonta enfin en première division et commença à titiller les 5 grands argentins (Boca, River, Racing, Independiente ou San Lorenzo) qui trustaient tous les titres. L’apothéose demeura la saison 1960 où le club atteignit la finale face à River Plate. Cette renaissance se fit grâce à une génération de jeunes joueurs tels que Pederzoli, Pando, Oscar Distéfano, Sciarra, Ditro, Sainz, Moreno et Nappe et un style de jeu offensif et flamboyant. Au lendemain d’une victoire face à Boca Juniors (1-0 le dimanche 4 août 1957, but de Héctor Tedeschi), le journaliste Diego Lucero publia une tribune dans le quotidien Clarín où il utilisa pour le première fois le terme de « bichitos colorados » pour désigner le club. En fait, son style de jeu fit penser à des insectes qui piquaient son adversaire à chaque attaque.

Le rouge faisait évidemment référence à la couleur des maillots. Le club fut fondé en 1904 par l’union de deux associations sportives dont les membres étaient anarchistes ou socialistes. Pour honorer l’élection d’Alfredo Palacios à la députation (le premier député socialiste élu en Argentine), les membres décidèrent d’opter pour la couleur rouge du Parti Socialiste, en remplacement du vert et du blanc.

Parfois, le surnom est complété par « La Paternal » , référence au quartier dont est originaire le club.

#135 – Grasshopper Club Zurich : Hoppers

Hoppers est évidemment le diminutif de Grasshopper, qui est le mot anglais pour sauterelle. L’animal est l’emblème du club depuis sa création. Mais pourquoi s’appeler ainsi ? Le 1er septembre 1886, le Grasshopper Club Zurich fut fondé, comme beaucoup d’autres clubs à travers le monde à cette époque, par un anglais, l’étudiant Tom E. Griffith. Il opta pour les couleurs bleue et blanche car c’étaient à la fois les couleurs de la ville de Zurich mais également celles de son club de football préféré, les Blackburn Rovers, en Angleterre. L’origine de Grasshopper est inconnue. Mais, les clubs nouvellement créés, souvent donc par des expatriés anglais, optaient pour des noms à consonance anglaise, rappelant ainsi la mère patrie des fondateurs comme du sport. En outre, dans la province du Lancashire où se situe Blackburn, il existait un club de rugby dénommé Preston Grasshoppers RFC. Ceci inspira donc les créateurs à donner ce nom pour le club. Toutefois, il existe une autre version qui demeure la plus communément admise. Les premiers joueurs du club étaient convaincus qu’ils évoluaient aussi agilement et habilement que les sauterelles.