#1165 – FC Politehnica Iași : Alb-albaștrii

Les blanc et bleu. L’équipe actuelle, créée en 2010, représente la suite du club fondé en 1945 et qui fit faillite en 2010. Deuxième ville du pays avec près de 510 000 habitants dans son agglomération, Iași constitue un centre universitaire important, en accueillant 25 000 étudiants dans sa prestigieuse Université Alexandru Ioan Cuza. Cette dernière, fondée en 1860 par décret du Prince Alexandru Ioan Cuza, constitue la plus ancienne université du pays. Elle se compose de 15 facultés dont la fameuse école d’ingénieurs, Universitatea Tehnică Gheorghe Asachi din Iași (TUIASI), dénommée Politehnica entre 1937 et 1993. Cet institut fut fondé en 1813 par le poète et dramaturge Gheorghe Asachi et s’établit comme la première école d’ingénieurs avec un enseignement des mathématiques (arithmétique, algèbre et géométrie), du dessin, de la géodésie, de l’ingénierie civile, de l’architecture et de l’histoire de l’art en langue roumaine.

Ce fut en son sein que le 27 avril 1945, des étudiants créèrent la première équipe de football sous le nom de Sportul Studențesc, qui devint après des fusions et changements de nom, Politehnica Iași. Bien que le choix des couleurs n’est pas documenté, il est légitime de supposer qu’elles furent influencées par celles de l’Université. En effet, les armoiries de l’Université Alexandru Ioan Cuza tout comme celles de TUIASI ont pour couleurs dominantes le bleu et le blanc. Avec le jaune, elles constituent les teintes officielles de l’Université de Iași. Or, les armes de la famille Cuza, dont était membre le Prince Alexandru Ioan qui était présent à l’inauguration de l’Université et lui donna son nom en 1942, reposaient également sur deux couleurs dominantes, le bleu et le blanc et pourraient donc être la source d’inspiration de l’Université. Mais cette dernière avance qu’il s’agit d’une pure coïncidence.

#1131 – OH Louvain : les Universitaires

En 2002, 3 clubs de la région de Louvain s’unirent pour donner naissance au OH Louvain. Il y avait le Zwarte Duivels Oud-Heverlee (fondé en 1957), le Daring Club Louvain (fondé en 1945) et le Stade Louvain (fondé en 1903). Les couleurs du nouveau club, blanc, noir, rouge et vert, reprenaient tout simplement les teintes des 3 clubs fondateurs. Pour le surnom, les initiales du club, OHL, s’imposèrent et continuent d’être utilisées. Mais, la ville de Louvain est également connu pour sa fameuse université, dont le stade du club, se situe en bordure de la cité universitaire de Louvain.

Fondée par le duc Jean IV de Brabant, une première université exista entre 1425 et 1792. Elle ne résista pas à l’annexion du territoire à la France au XVIIIème siècle. Mais, pendant plus de 300 ans, elle fut un grand centre de connaissance et d’enseignement, notamment en étant le berceau et le bastion du Jansénisme. Puis, l’Université d’État de Louvain fut fondée le 6 octobre 1817 par le Roi Guillaume Ier, souverain du Royaume des Pays-Bas. Relevant de l’Etat, son enseignement était neutre. Elle ferma ses portes le 15 août 1835. Le 8 novembre 1834, une nouvelle université vit le jour à Malines avec l’appui des évêques de Belgique. Cette université avait pour objectif d’enseigner la doctrine du Saint-Siège. Elle déménagea en 1835 à Louvain et prit le nom Université Catholique de Louvain. Cette dernière existe encore même si en 1968, elle se sépara juridiquement en deux, sur fond d’affrontement linguistique. D’un côté, une entité néerlandophone (Katholieke Universiteit Leuven) dont les bâtiments sont à Louvain, et une entité francophone (UCLouvain), qui s’établit dans la localité wallonne Louvain-la-Neuve. En 2023, KUL comptait 65 631 étudiants et près de 23 000 professeurs, répartis sur 13 campus dans 10 villes de Flandre. De renommée internationale, elle est la plus grande université néerlandophone en Flandre et aux Pays-Bas. Elle a obtenu la 1ère place du classement Reuters 4 ans de suite (de 2016 à 2019) et est classée 87ème au classement de Shanghai en 2021, 70ème au classement mondial des universités QS en 2022 et 42ème au classement Times en 2022.

#1033 – Stormer’s SC : el Lobo

Le loup. Plus connu simplement sous le nom de Stormer’s, ce dernier est un club de football basé dans la ville de Sucre, la capitale de la Bolivie. Le football commença à se répendre en Bolivie entre 1905 et 1909, les expatriés britanniques l’apportant avec eux. Rapidement, ce nouveau sport séduisit les jeunes étudiants des écoles privées de la capitale et des premières équipes se montèrent. Le 25 janvier 1914, au sein du collège « Sagrado Corazón » (Sacré-Cœur), une poignée de prêtres, d’enseignants et d’étudiants furent motivés pour fonder un nouveau club, le Stormer’s SC.

Le collège « Sagrado Corazón » était une institution d’enseignement appartenant à la Compagnie de Jésus (Jésuite). La Compagnie est une congrégation catholique fondée principalement par Ignace de Loyola, François Xavier et Pierre Favre en 1539, approuvée en 1540 par le pape Paul III. Luttant contre la Réforme protestante, l’ordre catholique s’était fixé pour objectif d’évangéliser et d’éduquer les populations (même si pour ce dernier point il s’agissait aussi d’inculquer la « bonne parole » de l’Église catholique). Résultat, les prêtres de la congrégation émigrèrent dans les nouvelles colonies pour fonder églises et écoles. Le principal fondateur de l’ordre, Ignace de Loyola, était un basque d’une famille de la petite noblesse. Les armes de sa famille comprennaient deux loups rampant et se tenant à une marmite. Résultat, le collège « Sagrado Corazón » reprit dans son blason les loups présent dans les armes de Loyola. Le surnom de l’équipe est un hommage aux origines du club.

Aujourd’hui, la mascotte du club est représentée par un loup nommé « Stuhi », qui en albanais signifie « Tempête ».

#1014 – AB Gladsaxe : Uglerne

Les hiboux. Mascotte du club qui s’étale sur le blason du club, le hibou tient une place importante dans l’identité du club et tout le Danemark l’identifie à ce club de Copenhague. A la fondation du club en 1889, le volatile s’imposa très naturellement. En effet, en 1884, des anciens étudiants de la Den Fredericianske Latinskole (Ecole de latin Fredericianske) qui venaient d’intégrer l’Université de Copenhague, créèrent un club de cricket dénommé Fredericia Studenternes Kricketklub. Quelques années après, la section football apparut et attira beaucoup de nombreux membres. A ce moment, Fredericia Studenternes Kricketklub choisit de se rapprocher d’un autre club fondé en 1885, Polyteknisk Boldklub, qui rassemblait les étudiants et diplômés de la Polyteknisk Læreanstalt (Ecole d’Ingénierie dénommé aujourd’hui Danmarks Tekniske Universitet). La fusion des deux donna naissance au AB Gladsaxe. Attachés à leurs statuts d’étudiants, les fondateurs fixèrent comme condition d’accès d’avoir passé un examen d’entrée d’une université scandinave et firent de leur nouvelle association, un club d’étudiants et représentant des étudiants. Résultat, les symboles du club se tournèrent logiquement vers ceux de l’éducation et la connaissance. Ainsi, le « A » de AB signifie Akademisk (Académique). Pour l’écusson, le hibou semblait une évidence pour les membres.

En effet, depuis la nuit des temps, ce rapace étonnant qui dort le jour et vit la nuit, au regard perçant, intrigua de nombreux peuples et suscita de nombreuses superstitions et croyances. Les peuples slaves comme les Grecs considéraient l’oiseau comme un gardien de trésors. Il était également vu comme un messager, un conseiller. Ainsi, en fonction du nombre de ses cris, la chouette, pour les Hindous, présageait la mort, le mariage ou le succès. Les Grecs croyaient qu’en rencontrant un hibou, les solutions à leur problème viendraient à leur esprit mais également que si le rapace survolait l’armée avant une bataille, cela présageait d’une victoire. Les Romains considéraient que la chouette apportait de bonnes idées la nuit. Craint du fait de ses particularités, l’oiseau fut associé aux dieux. Minerve chez les Romains, Athéna chez les Grecs. Ces deux déesses étaient celles de la sagesse. Or, outre les éléments présentés juste avant, l’animal représentait également la sagesse, l’intelligence et la réflexion, et devenait donc l’attribut de ses déesses. Pour la petite histoire, impressionnée par l’apparence solennelle et les grands yeux de la chouette, Athéna aurait fait du hibou son oiseau préféré au détriment du corbeau. Cette idée que l’animal était sage et omniscient (image que les cultures égyptienne et amérindienne véhiculaient également) trouverait son origine dans différentes caractéristiques du rapace. Vivant la nuit, ses deux grands yeux lui offrent une très bonne vue. La nuit symbolisant les ténèbres, l’ignorance, sa vision nocturne lui permettait de passer outre, d’accéder à la connaissance. En outre, sa masse cérébrale est supérieure à celle des autres oiseaux, laissant penser que l’oiseau est plus intelligent. Enfin, le hibou apparaît patient et, lors de ses chasses, il ne se précipite pas sur la cible pour l’attaquer au moment opportun. Tout ceci fit que des écoles et leurs étudiants, qui souhaitaient accéder à la connaissance et symbolisaient l’intelligence, choisirent également la chouette comme mascotte.

#959 – CDU César Vallejo : los Poetas

Les poètes. Le club est l’émanation sportive de l’Université César Vallejo. Cette dernière naquit le 12 Novembre 1991 dans la ville de Trujillo de la volonté de l’ingénieur César Acuña Peralta qui voulait améliorer l’offre éducative péruvienne. Elle comptait alors 58 élèves. 20 ans après, l’Université avait déjà des antennes dans 5 villes du pays et près de 100 000 étudiants. Aujourd’hui, elle fait parti des 10 meilleurs universités du pays avec plus de 150 000 étudiants et 12 campus. Cette progression rapide se transmit aussi aux résultats de l’équipe de football. Fondée en 1996, l’équipe de football atteignit la première division péruvienne, seulement 7 ans après sa création.

Le club prit le nom de l’Université qui porte celui du poète péruvien César Vallejo. César Abraham Vallejo, né à Santiago de Chuco, le 16 mars 1892, est considéré comme l’un des écrivains latino-américains les plus importants du XXème siècle et comme le plus grand représentant de la littérature péruvienne. Né dans une famille pauvre dans ce petit village des Andes péruviennes, il entra en 1913 à l’Universidad Nacional dans la ville de Trujillo, où il réalisa une thèse sur le romantisme dans la poésie castillane. Puis, il poursuivit ses études à Lima avant de voyager à partir de 1923 dans les capitales européennes, à Madrid, Moscou, Budapest, Bruxelles, Berlin et enfin Paris, où il mourut en 1938. S’exprimant pratiquement dans tous les genres littéraires (poésies, romans, nouvelles, pièces théâtrales et essais), il fit connaître son génie avec ses recueils de poèmes « Los heraldos negros » (1918) et « Trilce » (1922). Il est aussi communément admis que c’est dans sa poésie que son talent s’exprima le mieux et que son oeuvre atteint ses plus hauts sommets. C’est certainement sa grande réputation et son passage à Trujillo qui conduit César Acuña Peralta à prendre le nom du célèbre poète pour représenter son nouveau et innovant projet éducatif. Résultat, en portant le nom du poète, les joueurs héritèrent de ce surnom.

#865 – Tecos FC : Estudiantes

Les étudiants. Dans la ville de Guadalajara, au début des années 1970, deux clubs importants existaient , CD Guadalajara (Chivas) et Club Atlas, qui dominaient le football local mais également constituaient deux grandes institutions du football mexicain. Pourtant, au milieu de l’année 1971, un groupe de 20 étudiants de l’Université Autonome de Guadalajara (UAG), emmené par Antonio Leaño Reyes, président de la fédération des étudiants de Jalisco (nom de l’Etat où se situe Guadalajara) proposèrent que l’équipe amateur de l’UAG deviennent une association professionnelle. Ce mouvement fut favorisé tout d’abord par le déménagement en 1970 de l’UAG dans ses nouveaux locaux, la Ciudad Universitaria, situés dans la municipalité de Zapopan. Ce lieu réunissait les écoles et facultés qui étaient jusqu’à alors dispatchés dans différents bâtiments de la ville. En plus des nouveaux bâtiments, salles de classe et laboratoires, des infrastructures sportives importantes furent édifiées (terrains de football, de baseball, gymnases polyvalents, terrains de tennis, piscine olympique …), encourageant l’esprit sportif au sein de la communauté étudiante. Ensuite, en 1970, l’autre université de la ville, l’Université de Guadalajara, permit la création d’un club de football professionnel en son sein, CD Leones Negros. Ce qui devait susciter une certaine amertume à l’UAG.

Soutenu par les autorités universitaires, le rêve prit corps lors de la saison 1971-1972 où l’équipe Tecos fit ses débuts en troisième division. La toute nouvelle équipe était composée d’étudiants en commerce, ingénierie, droit et médecine, qui combinaient leurs études avec des entraînements et des matchs officiels le week-end. Les efforts et sacrifices ne furent pas vains et l’ascension fulgurante. En 1973, sous la direction de Guillermo Sepúlveda, les Tecos furent sacrés champions de la 3ème Division. En 1975, avec Everardo Villaseñor à la barre, l’équipe remporta le titre de 2ème Division, validant leur ascension au sein de l’élite mexicaine.

#803 – Brentford FC – the Bees

Les abeilles. Avec cette magnifique abeille en majesté sur l’écusson du club, ce surnom s’est imposé pour le club quasiment au début de son existence. Mais, ce n’est pas sa présence sur le blason, ni même l’utilisation de maillot rayé par le club (dont les couleurs ne furent jamais proches de celles des abeilles) qui furent la source d’inspiration de ce surnom. Fondé en 1889, il apparut dans les années 1894-1895 alors que l’équipe comptait dans ses rangs un attaquant d’une vingtaine d’année dénommé Joseph Gettins. Il connaîtra une certaine renommée avec Millwall et Middlesbrough mais dans ces années 1890, il était encore qu’un jeune étudiant du Borough Road College. Lors d’un match, ces camarades de l’école vinrent le voir jouer et scandèrent des tribunes le cri de guerre du collège « buck up Bs » (bougez vous les B – B pour Borough). Mais, le lendemain, les journalistes dans leurs articles retranscrirent mal le chant et le transformèrent en « buck up bees » (bougez vous les abeilles). Et voilà donc plus de 120 ans que ce malentendu perdure. Le blason fit référence à ce surnom qu’à compter des années 1970. D’abord sous forme d’une ruche puis en 1973 avec une abeille. L’actuel date de 2017 et souligne particulièrement l’identité du club en tant que « The Bees » .

#735 – CDU Concepción : los del Campanil

Ceux du campanile. Si le club omnisport (et sa section football) est assez jeune avec une création en 1994, il dépend de l’Université de Concepción, la troisième plus ancienne université du Chili, fondée le 14 mai 1919. L’université rassemble près de 30 000 étudiants et 1 300 professeurs sur 3 sites, dont le principal est celui situé dans la ville de Concepción. Construit en 1919, s’étendant sur 1 500 hectares, ce campus a été reconnu comme un site du patrimoine national en 2016 par le Conseil des monuments nationaux du Chili. En 2010, les autorités en charge de célébrer le Bicentenaire du Chili distinguait déjà le campus comme l’une des infrastructures les plus remarquables de la première moitié du XXème siècle. Les habitants de Concepción le considèrent comme une icône de la ville de Concepción et un lieu de promenade. Deux monuments demeurent emblématiques de ce campus : l’Arche et le Campanile. Inspiré par les campus américains, le fondateur de l’Université, Enrique Molina Garmendia, proposa la construction d’un campanile en 1941. Achevée en 1943, cette tour, haute de 42,5 mètres, fut influencée par le design de la célèbre Tour Sather de l’Université de Californie à Berkeley construite entre 1914 et 1917. Enrique Molina Garmendia avait présenté ce projet comme le symbole universitaire par excellence, un signe de droiture et d’élévation. C’est ce qu’est bien devenu le campanile, un patrimoine architectural et un symbole de l’Université et de la ville. Il est souvent repris sur des timbres, des fresques … . Il s’affiche également et logiquement sur le blason du club sportif de l’Université.

#590 – CD Magallanes : la Academia

L’Académie. Dénommé CD Magallanes depuis 1904, le club s’appela à sa fondation en 1897 Club Atlético Escuela Normal. En effet, par décret du gouvernement chilien, la Escuela Normal Superior, l’école normale supérieure, en charge de former les futurs enseignants, fut autorisé à fonder un club de sport. Ainsi, le jour de l’anniversaire du directeur de l’école, un groupe d’étudiants encouragés par le professeur Erasmo Arellano fonda une association à vocation culturelle et sportive ouverte à tous les membres de l’école mais également au-delà des murs de cette académie. Après des fusions avec d’autres entités (soit créées au sein de l’Ecole Normale, soit au sein d’autres écoles comme la Escuela de Artes y Oficios, l’Ecole des Arts et Métiers), le club changea de nom pour Magallanes. En effet, en 1904, le club fut admis au sein de la seconde division de Santiago. Pour poursuivre le développement du club, la direction estima qu’il fallait prendre ses distances avec la Escuela Normal Superior. Ceci passa notamment par le changement du nom du club. Il est généralement admis que le nom fut tiré du conflit frontalier entre le Chili et l’Argentine pour la possession du détroit de Magellan, qui conduit au traité de 1881 où l’Argentine reconnut la souveraineté chilienne sur ce détroit situé en Patagonie, dans la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien. Mais, même après ce détachement de l’Ecole ainsi que la disparition de l’Ecole Normale chilienne en 1974, le club et ses supporteurs restent attachés à ses origines scolaires.

#581 – Istanbulspor : Boğalar

Les taureaux. La capitale turque compte un certain nombre de club dont les plus connus sont Galatasaray, Fenerbahçe et Beşiktaş. Mais, les autres clubs ont également leur notoriété comme Istanbulspor qui fut le premier club de la capital a remporté le championnat de Turquie en 1932. Le 4 janvier 1926, porté Kemal Halim Gürgen, les enseignants et les élèves du lycée Istanbul Erkek fondèrent Istanbulspor, le premier club sportif issu d’un établissement d’enseignement à l’époque républicaine. Les fondateurs reprirent alors pour le club les symboles du lycée. Tout d’abord les couleurs jaunes et noires. Au début de la Première Guerre mondiale, une partie des bâtiments du lycée fut réquisitionnée pour y accueillir un hôpital. Les murs furent alors peints en jaune, couleur des hôpitaux à l’époque. Lors de la bataille des Dardanelles, des étudiants du lycée moururent. Lorsque la nouvelle de leurs morts fut connue, les élèves de l’école peignèrent les fenêtres et les portes en noir à la mémoire de leurs amis. Ainsi, le jaune et noir devint les couleurs de l’école. De même, le nouveau club adopta la même mascotte que l’école, soit un taureau, qui donna son surnom.