#480 – CCD Municipal : la Franja

La bande. Le 27 juillet 1935, le club fut créé à l’initiative de 3 conseillers municipaux qui souhaitaient un club pour représenter la ville de Lima. Le comité de direction adopta alors les couleurs de la ville de Lima, maillot jaune et short bleu. La première année fut prolifique car à l’issue de la saison, le club gagna sa promotion en première division. La direction décida alors de changer de maillot et de couleur. La couleur jaune fit place à un maillot blanc avec une bande diagonale rouge, à l’image de River Plate. Mais, le club argentin ne fut pas à l’origine de ce changement. Fondé le 27 juillet, soit un jour avant la date anniversaire de l’indépendance du Pérou, la direction décida de « reproduire » le drapeau péruvien sur le maillot avec cette bande rouge sur fond blanc. Au même moment, l’équipe nationale péruvienne optait pour un maillot similaire après avoir, les premières années, porté des bandes verticales ou horizontales. Les nouveaux uniformes de Municipal furent officiellement utilisés pour la première fois lors d’un match amical au stade Modelo de Bellavista contre l’Atlético Excelsior, le 28 juin 1936. Malheureusement, le match se solda par une défaite 1 à 0 pour Municipal.

#479 – CA Rentistas Montevideo : el Renta

Diminutif du nom du club, nom qui signifie rentiers. Nom de club original et dont la détermination ne l’est pas moins. Malgré un nom qui suggère une aisance financière, les fondateurs établirent en 1933 le club dans le quartier Cerrito de la Victoria, connu pour être le quartier ouvrier de la ville de Montevideo en raison de l’installation de nombreuses usines dans les années 30 et 40. Le club effectivement ne reposait pas sur de riches donateurs ou fondateurs. Ces derniers étaient un groupe de jeune, parmi lesquels les frères Pizzi, Bovino, Gamba, Esteban Marino, José Santuyo, Emilio Pronzolino, Rissotto, Ballestier et quelques autres, qui se réunissaient régulièrement pour jouer au football. Au point que leurs voisins s’interrogeaient sur leur autre occupation en dehors du sport. Esteban Marino entraina ses camarades à structurer une association et ainsi leur déclara « ¿Alguien trabaja mañana…? » (Quelqu’un travaille demain … ?). Un silence s’installa comme seule réponse et il leur dit ce bon mot « Vivimos de rentas » (nous vivons de rentes). Emilio Pronzolino, proposa alors de nommer le club « Rentistas » .