#528 – SC Bastia : i Lioni di Furiani

Les lions de Furiani. Ce surnom donna naissance à une mascotte. Arpentant le terrain comme mascotte dans les années 90, le lion disparut dans les années 2000 pour enfin revenir de nouveau comme mascotte en 2012, sous le nom de Pistellu. Son origine n’est pas connu mais il semble que dans les années 60 et 70, ce surnom n’était pas utilisé. Il serait né lors de l’épopée européenne du club lors de la saison 1977-1978. La saison précédente, l’équipe bastiaise termina à la 3ème place du championnat, obtenant le droit de disputer la Coupe de l’UEFA. Meilleure attaque du championnat (82 buts), l’équipe reposait également sur son solide libéro, Charles Orlanducci, surnommé le Lion de Vescovato. Natif de Vescovato, Orlanducci réalisait de grande chevauché, ses longs cheveux donnant l’effet d’une crinière. Sa rudesse et son courage n’était pas non plus étranger à ce surnom. Avec le meneur Claude Papi, ils étaient les symboles corses de l’équipe bastiaise, au milieu de joueurs étrangers (Johnny Rep, Abdelkrim Merry) et continentaux (Félix Lacuesta, Jean-François Larios et François Félix). Avec son stade bucolique de Furiani, Bastia réalisa une superbe campagne en atteignant la finale face au PSV Eindhoven. Certes, l’équipe fut défaite en finale mais elle réussit l’exploit d’enchainer 7 victoires d’affilée auparavant face à des bastions européens tels que le Sporting Portugal, Newcastle et le Torino (qui était invaincu sur son terrain depuis 2 ans). La 7ème victoire fut  un cinglant 7-2 affligé au Carl Zeiss Iéna. Son jeu offensif (avec de longues courses agressives ou des une-deux), sa détermination, son courage, son capitaine surnommé le lion, l’équipe fut surnommé par la presse les lions. A l’issue de la demi-finale, Onze Mondial fit sa une avec l’équipe bastiaise et le titre « Les lions en finale ». Puis, lors de finale aller, « Les Lions sont lâchés » titra France Football. Surtout, le journaliste corse, Victor Sinet publia un livre sous le nom « Les lions de Furiani » qui entérina le surnom. Aujourd’hui, le club estime que ce symbole véhicule les valeurs du club : identité, force, combativité et respect.