#16 – Wisła Cracovie : Biała Gwiazda

Biała Gwiazda signifie l’Etoile blanche. Elle figure en bonne place sur le blason du club, en plein centre. Dans les premières années d’existence, après la fusion avec d’autres clubs, le Wisła Cracovie commanda de nouveaux maillots à un fabriquant berlinois. Ce maillot arborait sur la poitrine deux étoiles bleus. Mais, au fil des utilisations, une seule étoile persista et sa couleur virait au blanc. Depuis, le club est surnommé l’Etoile Blanche. Jusqu’à la fin des années 1990, le maillot affichait cette étoile blanche. La direction du club décida alors de la remplacer par l’écusson, qui comportait une étoile blanche, mais plus petite. Cette décision ne plut pas aux supporteurs. Lors du centenaire du club, l’étoile blanche réapparut sur le maillot et ne le quitta quasiment plus depuis.

#15 – Ajax Amsterdam : Joden

Les Juifs. Difficile de savoir pourquoi le club de l’Ajax a été attaché à la communauté juive d’Amsterdam. Peut-être certains fondateurs du club étaient de confession juive. Mais, rien ne le prouve. Il y a eu des dirigeants et joueurs juifs par la suite. Les joueurs Johnny Roeg et Eddy Hamel étaient juifs et décédèrent à Auschwitz . Dans les années 1960, Sjaak Swart (surnommé Monsieur Ajax car il joua uniquement pour le club pendant 17 ans, soit 603 matchs, record absolu) et Bennie Muller étaient de confession juive. Enfin, le président Jaap van Praag, qui relança l’Ajax dans les années 1960 pour en faire une machine de guerre, était également juif. Mais rien ne démontre qu’il y ait eu plus de juifs comme membres ou joueurs à l’Ajax que dans d’autres clubs. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le club, comme ses membres et joueurs, ne fut pas plus persécuté que les autres organisations du pays et comptait dans ses rangs également des collaborateurs pro-nazis.

Ce surnom est peut-être plus lié à la localisation de 1934 à 1996, du Stadion de Meer, où évoluait le club, situé à l’Est de la ville, comme le quartier juif (Jodenbuurt qui signifie « quartier juif »). Il semblerait que dans l’entre deux-guerre, du fait de cette proximité, de nombreux membres de la communauté juive supportaient l’Ajax. Il faut rappeler qu’à cette période, Amsterdam comptait 80 000 juifs sur les 140 000 présents dans le pays et était surnommée Jeruzalem van het Westen (la Jérusalem de l’Ouest). Pour autant, dans l’entre deux-guerres, les clubs de la communauté hébraïques étaient plutôt le Wilhelmina Vooruit (WV) et le Hortus Eendracht Doet Winnen (HEDW) (aujourd’hui fusionné en WV-HEDW). Il se pourrait aussi que le fait de se déplacer vers le quartier juif pour se rendre au Stadion de Meer faisait dire « Wij gaan naar de Joden » (Nous allons chez les Juifs).

Aujourd’hui, les groupes de supporteurs les plus ultras du club n’hésitent pas à revendiquer ce judaïsme. Une identité qui se serait forgée dans les années 1970 avec la montée du hooliganisme et la structuration des premiers groupes ultras. Des drapeaux d’Israël peuvent être brandis dans les travées du stade et la chanson traditionnelle juive « Hava Nagila » ou le chant « En Wie Niet Springt Die Is Geen Jood » (Ceux qui ne sautent pas ne sont pas juif) retentissentt encore. Certains groupes de supportent se surnomment Joden (Juifs) ou Super Joden (Les Superjuifs) et les plus ultras se sont même fait tatoués une étoile de David. Avant le début d’un match de Ligue des Champions, face au Bayern, les supporteurs de l’Ajax avaient brandi une banderole où s’étalait « Joden nemen wraak voor 1945 » (les Juifs se vengent de 1945). Texte encore plus surprenant quand on sait que le Bayern fut purgé par les Nazis en raison de son fort lien avec la communauté juive de Munich (et cette fois, cette proximité n’était pas supposée).

A l’inverse, les provocations antisémites fleurissent parmi les hooligans du PSV et du Feyenoord, les principaux rivaux de l’Ajax. Leurs sifflements font référence au bruit du gaz, le Zyklon B, dans les camps d’extermination tandis que d’autres crient « Hamas, Hamas, joden aan de gas » (Hamas, Hamas, les juifs en chambres à gaz). Dès les années 1920 et 1930, des articles de journaux surnommaient l’Ajax neuzenclubdans (le club du nez), faisant référence au stéréotype selon lequel les juifs ont un nez crochu. Dans les années 1960, le gardien de but du DWS, Jan Jongbloed, traita le joueur de l’Ajax, Bennie Muller, de vuile rotjood (sale juif) lors d’un match. En mars 2011, après un match remporté par ADO face à l’Ajax, le joueur de La Haye, Lex Immers, exhorta ses supporteurs en scandant entre-autre « we gaan op jodenjacht » (nous partons à la chasse aux juifs). Il écopa de 4 matchs de suspension. En mai de cette année, lors d’une rencontre face à l’Ajax, 154 supporteurs de l’AZ Alkmaar ont été arrêtés suite à des chants antisémites par la police néerlandaise après plusieurs rappels à l’ordre.

En 2005, la direction de l’Ajax tenta d’effacer ce supposé lien avec la communauté juive. D’autant plus que certaines associations juives de la ville étaient outrées par les manifestations antisémites des adversaires et le fait que les ultras de l’Ajax n’avaient certainement aucun lien avec les juifs. Son président, John Jaake déclara alors « Ajax wil van dat imago af en zal daartoe het nodige ondernemen. Is het niet langer aanvaardbaar dat joodse fans van de club thuis- maar vooral uitwedstrijden niet willen bezoeken. De paradox dat wij zogenaamd een jodenclub zijn, maar dat joden het moeilijk vinden om onze wedstrijden te bezoeken, moet van tafel. » (L’Ajax veut se débarrasser de cette image et prendra les mesures nécessaires pour y parvenir. Il n’est plus acceptable que les supporters juifs du club ne veuillent pas assister aux matches à domicile et surtout à l’extérieur. Le paradoxe selon lequel nous sommes censés être un club juif mais que les juifs ont du mal à assister à nos matches doit être mis fin). Uri Coronel, membre honoraire du Conseil d’Administration de l’Ajax et juif lui-même, apporta son soutien en précisant que « Die affichering als joodse club is gevaarlijk en pijnlijk en voert terug naar de holocaust » (Le fait d’être étiqueté comme un club juif est dangereux et blessant et nous ramène à l’Holocauste). L’initiative fut mal accueillie par les supporteurs de l’Ajax et l’identité hébraïque est restée.

#14 – SSC Naples : Partenopei

Les Parthénopéens, en référence à la sirène de la mythologie grecque Parthénope. Comme beaucoup de ville méditerranéenne, les origines de Naples sont à puiser dans la Grèce antique. Au cours du VIIème siècle avant J.-C., une colonie fut fondée conjointement par des grecs de Cumes et des réfugiées de Samos et prît le nom de Parthénope. Parthénope, qui signifie jeune fille dans le sens de vierge en grec, est, dans la mythologie grecque une des sirènes qui s’éprît d’Homère. Mais, ce dernier et ses compagnons se bouchèrent les oreilles pour échapper aux sirènes. Déçue, humiliée, Parthénope et ses deux sœurs, Leucosie et Ligie se jetèrent à la mer. Parthénope échoua près de Naples.

#13 – Inter Milan : il Biscione

Il Biscione signifie la Vouivre, un animal mythologique prenant la forme d’une vipère/couleuvre, parfois ailée. Il est souvent confondu avec un Dragon. Cet animal est l’emblème du club car celui de la ville de Milan. A Milan, il apparaît généralement en train de manger un homme ou un enfant. Le mot biscione (bisson en patois milanais) est le masculin de biscia, qui signifie couleuvre. L’origine remonte au XIIIème siècle et à la puissante famille Visconti, dont les armes affichent une Vouivre. Dans le « Purgatoire » de la « Divine Comédie », Dante Alighieri présentait la Vouivre comme l’étendard de la famille milanaise Visconti. Plusieurs origines sont évoquées. Une légende veut qu’Ottone Visconti, alors commandant dans la croisade de 1099, adopta ce symbole après l’avoir vu sur l’étendard d’un Sarrasin qu’il avait vaincu lors du siège de Jérusalem. Dans la même veine, Boniface, alors seigneur de Pavie et mari de la fille du Duc de Milan partit en guerre contre les Sarrasins. Son fils se vit avalé par un énorme biscione. A son retour, Boniface retrouva la créature, la tua et lui fit recracher son fils miraculeusement encore vivant. Une autre légende veut qu’un membre de la famille Visconti, Uberto, tua un serpent qui terrorisait les habitants. Au final lorsque la famille prît le pouvoir de la ville en 1277, la Vouivre devint aussi l’emblème de Milan. Aujourd’hui, l’animal mythique s’affiche un peu partout dans la ville (sur les murs du Duomo, à la gare Centrale, à l’église Sant’Ambrogio ou encore celle de Sant’Eustorgio). Certaines entreprises milanaises comme l’automobile Alfa Romeo, ou la holding de la famille Berlusconi, Fininvest, l’adoptèrent également dans leurs logos.

L’association avec le club de l’Inter apparut en 1928. Le 10 octobre 1928, l’hebdomadaire Guerin Sportivo sorta dans les kiosques avec en une, un article se proposant de décrire l’héraldisme des équipes de football italiennes. L’humoriste et illustrateur Carlo ‘Carlin’ Bergoglio avait décidé d’associer aux principales équipes un animal qui devait être leur mascotte. Pour l’Inter, le choix fut fait de la vouivre.

Un excellent article sur les fondamentaux de l’Inter sur le footichiste.

#12 – Liverpool FC : Scousers

Mot anglais intraduisible et qui se rattache complètement à Liverpool. En effet, en Anglais, Scouse est un terme qui désigne à la fois les habitants et les personnes originaires de Liverpool aussi bien que l’accent propre des gens habitant Liverpool et la région du Merseyside. Ce mot est un dérivé de lobscouse, plat typique de la région, cuisiné par les marins comme la classe ouvrière. Il s’agit d’un ragoût de pomme de terre et d’oignons, auxquels de la viande salée peut être rajoutée (principalement du mouton) et du chou rouge mariné dans le vinaigre.

#11 – Aston Villa : Claret and Blue Army

L’armée bordeaux et bleu … une nouvelle référence aux couleurs du club. Le club se chercha longtemps en termes de couleurs. Au début, les maillots étaient généralement unis (blanc, gris ou en nuance de bleu) accompagnés de shorts blancs ou noirs. Puis, les changements de couleurs se succédèrent pendant deux ans (tout blanc puis bleu et noir puis rouge et bleu puis vert …). Puis, en 1880 et pendant 6 ans, le club se posa avec des maillots noirs arborant un lion rouge sur la poitrine. Enfin, le lundi 8 novembre 1886, il fut proposé et adopté les couleurs chocolat (qui deviendra bordeaux) et bleu. Mais, personne ne connait les motivations du choix de ces couleurs. Selon l’un des connaisseurs du club, Tony Matthews, la Scottish Connection aurait influencé sur la couleur des maillots. Il faut rappeler qu’au XIXème siècle, Birmingham était une ville en pleine essor industriel. Ce fort développement entraîna une immigration écossaise d’ouvriers et d’hommes d’affaires, dont certains intégrèrent la direction du club, d’autres l’équipe de football et une grande majorité formèrent la masse des supporteurs. Résultat, le rouge foncé représenterait les Hearts d’Edimbourg et le bleu royal, les Glasgow Rangers. John Lerwill, un des historiens du club, préfère retenir une autre hypothèse et pense que ces couleurs sont liées avec la victoire du club en Cup en 1887. Après cette Cup, le club changea de la couleur « chocolat » vers « bordeaux », cette dernière étant plus royale. Ce changement aurait donc voulu marqué la noblesse acquise par le club après cette victoire, qui était la première acquise par un club des Midlands.

#10 – Kaizer Chiefs : Amakhosi

Amakhosi signifie Chef ou Seigneur en zoulou et fait bien référence au nom du club. Il faut dire que si le club est jeune (il ne fut fondé qu’en 1970), il s’est forgé un des plus beaux palmarès sud-africain et mérite donc son nom de Chef. Toutefois, celui-ci n’est pas tiré de sa suprématie mais simplement de la volonté de son fondateur, le joueur de football sud-africain, Kaizer Motaung. Après une carrière professionnelle aux Etats-Unis, il revint au pays en 1970 pour créer sa propre équipe de football à Soweto. Ce dernier décida, pour le nom de son club, de mixer son prénom, Kaizer, à celui de son ancienne équipe américaine, les Atlanta Chiefs. Résultat : Kaizer Chiefs FC. Côté écusson, le joueur emprunta également le blason du club américain d’où la présence d’un chef indien.

#9 – Athletic Bilbao : Rojiblancos

Comme beaucoup de club, l’Athletic Bilbao est surnommé les Rojiblancos, les rouges et blancs, en raison des couleurs de son maillot (en basque, le surnom équivalent est Zuri-gorriak). On pourrait croire que, pour un club affichant clairement son appartenance aux Pays Basques (notamment en ne recrutant que des joueurs basques ou formés aux Pays Basques), ces deux couleurs font référence à l’Ikurriña, la drapeau basque. Pourtant, il manque une couleur importante du drapeau, le vert. En outre, jusqu’en 1910, les joueurs évoluaient en bleu et blanc, loin des couleurs de l’Ikurriña, en l’honneur du club des anglais de Blackburn Rovers.

Remontons aux premiers clubs de Bilbao, qui s’unirent pour donner naissance à l’Athletic. Comme souvent à l’époque, le football fut importé en Europe dans les bagages des immigrés anglais. A Bilbao, les premiers clubs furent fondés par ces ouvriers anglais des chantiers navals ainsi que par les étudiants anglais. Ils décidèrent de rendre hommage à l’un des meilleurs clubs de leur patrie natale (et donc du monde – puisqu’à cette époque les britanniques dominaient ce jeu qu’ils avaient inventé), Blackburn Rovers. Ce dernier avait déjà remporté 5 FA Cup (1884, 1885, 1886, 1890, 1891) et était régulièrement dans les premières places en championnat. Le maillot de Bilbao était donc bleu d’un côté et blanc de l’autre, accompagné d’un short noir. Mais, manquant de jeu de maillots vers 1909 ou 1910 ou 1911, ils décidèrent d’aller s’approvisionner outre-Manche. Cela tombait bien puisque l’Atlético Madrid qui portait les mêmes maillots que le club basque (puisque c’était une ancienne « filiale » de l’Athletic) souhaitait également s’approvisionner en équipement. Juan Elorduy, un des joueurs de Madrid, se rendit en Angleterre pour fournir aux deux équipes des maillots bleus et blancs de Blackburn Rovers. N’ayant pas trouvé ces maillots, il se procura des maillots rouges et blancs du club de Southampton et les donna à l’Athletic Club de Bilbao. Conquis par ses maillots, en 1910, le club opta pour changer les couleurs du bleu/blanc aux rayures rouges et blanches, ce qui permettait également de rendre hommage avec ces nouvelles couleurs aux immigrés anglais qui venaient principalement de Sunderland et Southampton (les deux évoluant en rouge et blanc). Il conserva en revanche le short noir de Blackburn. Juan Elorduy donna également ce nouvel équipement à Madrid qui fut également séduit. Les madrilènes optèrent pour ces nouveaux maillots mais avec un short bleu, en rappel des anciennes couleurs.

#8 – FC Barcelone : Cules

Les « culs » … c’est étonnant de trouver un tel surnom, si peu glorieux, pour un tel club. L’histoire remonte au début du club. Dans les premières années, le FC Barcelone, comme beaucoup d’autres clubs à l’époque, n’avait pas les moyens pour posséder son propre stade. Ainsi, il passa sa première saison à jouer au Velódromo de la Bonanova sur un terrain qu’il louait et partageait avec le FC Catalán, un club fondé un mois après lui. Après un an, Barcelone déménagea dans une autre enceinte également en location. Le terrain était proche du Velódromo et appartenait au somptueux hôtel Casanovas à Horta Guinardó. L’Hôtel servait de vestiaire aux deux équipes. Mais, les propriétaires de l’Hôtel, la famille Casanova, décidèrent de le vendre ainsi que le terrain sur lequel jouait l’équipe. Le dernier match à l’Hôtel eut lieu le 18 novembre 1900. Le club trouva un terrain à la Carretera de la Horta, puis un autre sur la Calle Muntaner. Ces déménagements n’eurent pas raison de l’affluence, le club gagnant en popularité avec plusieurs milliers de spectateurs venant assister aux matchs à domicile. 

La direction du FC Barcelone décida alors d’investir et acheta en mars 1909 le premier stade officiel, La Escopidora, situé entre les rues d’Urgell, Indústria (renommé calle de París en 1922) et Villaroel. Il s’agissait d’un complexe sportif moderne pour l’époque puisqu’il y avait une tribune en bois de 1 500 places et surtout un éclairage artificiel. Mais, tout aussi moderne soit-il, ce stade ne pouvait contenir tous les supporteurs, qui se tassaient autours du stade. Au 1 500 places assises pouvaient s’ajouter 4 500 spectateurs debout. Toutefois, le club connaissait ses premiers succès (3 coupes d’Espagne dans les années 1910 et 5 pendant les années 1920) et attirait toujours plus de spectateurs, au point que les 6 000 places de l’enceinte n’étaient pas suffisantes pour accueillir tous les fans. Ainsi, pour apercevoir le match, certains s’asseyaient sur le mur d’enceinte. De l’extérieur, pour les passants, ces spectateurs donnaient à voir un alignement de fessiers … Le surnom « Culers » , qui désigne en catalan une personne montrant ses fesses, apparu donc. Avec le temps, le « r » disparut, donnant alors « Cules » .

#7 – CR do Flamengo : Urubu

Les vautours. Là encore, l’animal, mascotte du club, a naturellement donné son surnom au club. Néanmoins, pour Flamengo, ce surnom n’était pas au départ admis par les supporteurs du club. Dans les années 1960 , les fans rivaux ont commencé à appeler les supporteurs de Flamengo, les « vautours ». Il s’agissait d’une allusion raciste à la grande masse des fans du club, descendants des africains. Evidemment, le surnom était offensant et donc pas accepté par les fans de Flamengo … jusqu’au 31 mai 1969. Ce jour-là, un supporteur du club décida d’amener un vautour à un match entre Flamengo et Botafogo au Maracanã . À l’époque, la rivalité des deux clubs étaient au sommet. Flamengo n’avait pas battu son rival depuis quatre ans. Dans les tribunes, les fans de Botafogo commencèrent à scander, comme toujours, que Flamengo était une équipe de « vautours ». Le supporteur lâcha alors le vautour avec un drapeau attaché à ses pieds et, quand il se posa sur la pelouse, juste avant le début du match, la foule cria « c’est un vautour, c’est un vautour ». Flamengo gagna le match 2-1 et, dès lors, l’animal fut consacré comme mascotte du club, prenant la place de l’ancienne, Popeye, et le surnom fut accepté par les fans.